C'est qui?

Attirée par le domaine des arts depuis toujours, c’est d’abord dissimulée derrière l’administratif des productions de spectacles que j’ai évolué avant de décider que mes occupations parallèles pouvaient elles aussi passer sur le devant de la scène en travaillant de mes mains.

 

Des savoirs-faire à approfondir, des gestes à affiner et séduite par le travail du cuir j’ai profité de l’implantation dans ma région de l’entreprise Hermès afin de me former sur le terrain à l’excellence et la qualité qu’impose cette maison de luxe. 

 

Désormais autonome, j’ai ouvert mon atelier de maroquinerie à mon domicile.

J’y crée des  modèles de sac et de petite maroquinerie, intemporels aux formes simples qui sont personnalisables suivant les goûts de chacun. 

En parallèle, je revalorise mes chutes en créant des bijoux et des petits accessoires.

 


Les matières

Une de mes priorités dans la conception de mes créations est de travailler avec des matières de qualité et de manière responsable tout en essayant de garder un prix de vente abordable.

 

Pour cela je choisis mes cuirs dans les surplus de maisons de maroquinerie en privilégiant le tannage végétal (qui va se patiner avec le temps), l’utilisation de colle à base aqueuse, de fil de lin…



Le savoir-faire

Entre l'idée et la pièce finie des jours peuvent s'écouler...

 

Il n’est souvent pas évident de commencer une création tant on peut lire sur la peau les conditions de vie de l’animal à travers ses petites imperfections, ce qui me rappelle que je dois travailler cette matière vivante avec respect :

 

« Juste la mettre en valeur et surtout ne pas la gâcher ».


Après avoir pensé à ce que je veux réaliser: sa forme, ses caractéristiques je couche sur un carton les différentes parties de mon patronage.

Puis, je choisis mon cuir en fonction de son toucher, de sa couleur, de sa tenue

Je trace et coupe les différentes pièces à la main ou à l’emporte pièce en tenant compte des petits défauts qu’il peut y avoir et en veillant à maximiser ma matière le plus possible.

Puis vient l’étape du parage. Je taille les bords de mes pièces afin de les affiner et d’ainsi me faciliter l’assemblage et la couture.

Une fois collées entre elles je m’attaque à la couture. Et pour cela c’est «  à l’ancienne », sans machine à coudre, mais armée de fil de lin et de deux aiguilles que je perce le cuir grâce à une alène pour réaliser le point sellier afin d’assurer une solidité à mes créations.

Enfin les finitions avec l’astiquage une sorte de ping pong entre papier à poncer et teinture dans le but d’adoucir les tranches du modèle.

 

La pose des accessoires (pression , fermeture éclair…) intervient, elle, avant ou après la couture suivant les modèles.

 

Dernier coup d’œil général aux petits détails qui peuvent m’avoir échappé et le sac est passé d’idée à réalité. Il n’a maintenant plus qu’a vous séduire